Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langageOswald Ducrot, Jean-Marie SchaefferEditions du Seuil, 1995 – 668 pages1 CommentaireCet ouvrage prend la suite du Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage d’Oswald Ducrot et Tzvetan Todorov paru en 1972. Les sciences du langage se sont tellement développées depuis une vingtaine d’années que, dans le détail, on ne trouvera plus grand chose ici du livre de 1972, même si l’organisation générale et les titres d’un grand nombre d’entrées restent les mêmes. Du point de vue de l’information, un grand nombre de théories, de références et de concepts nouveaux ont été introduits, et du même coup d’autres qui ne semblaient plus d’actualité ont été éliminés. D’autre part, un certain nombre de positions qui, il y a vingt ans, semblaient évidentes, n’apparaissent plus comme des étapes historiques. Comme son prédécesseur, c’est un très commode instrument de travail qui peut s’utiliser comme le dictionnaire ou comme l’encyclopédie, et ceci dans chacun des domaines qui vont de la linguistique aux études littéraires.Plus »
En 2005, j’ai signalé au Seuil que le dictionnaire encyclopédique d’Oswald Ducrot et de Tzvetan Todorov dans son édition la plus récente datant alors de 1995 contenait une erreur grave relative à l’hexagone de Robert Blanché, erreur déjà constatable dans la première édition de 1972. Il s’agit de l’ interversion des postes U et Y de l’hexagone. J’ai dans la foulée proposé mes services au Seuil. Réaction négative du Seuil. Le Seuil a exclu de publier quelque chose de moi bien que mes dons d’observation eussent dû retenir l’attention des dirigeants de cette prestigieuse maison. Je constate toutefois que le Seuil a tenu compte de mon observation. Des ouvrages portant la date de 1995 contiennent la nécessaire correction de l’erreur signalée en 2005 !!!! Incontestablement, il y a eu de la part du Seuil une glorieuse manipulation. Il y a deux éditions de 1995. Il y a l’ édition de 1995 contenant l’erreur datant de 1972, il y a l’édition de 1995 rectifiant l’erreur que Jean-François Monteil signala en 2005 !!! Le Seuil a eu raison de déployer des ruses de Sioux pour rectifier sans en avoir l’air l’erreur signalée en 2005 par Jean-François Monteil . Toutefois la prestigieuse maison d’édition en question serait bien inspirée de prendre très au sérieux les idées que Monteil présente sur ses sites, notamment sur son site mindnewcontinent. Le Seuil serait bien inspiré de faire affaire le plus vite possible avec lui. Le succès commercial du Seuil serait sans doute supérieur au succès commercial de la maison Bordas lorsqu’elle édita les fameux Lagarde et Michard. The first English translation of Oswald Ducrot’s work contained the serious error concerning the logical hexagon of Robert Blanché: Y used for U, U used for Y. Due to the importance of the logical hexagon for logic and general linguistics, the mistake is a very grave one indeed. Perhaps, it is corrected now. In any case, Jean-François Monteil invites the reader to take cognizance of his site: mindnewcontinent which meets with a big success on the web and read KNOLmnc 1 To the British Society for the History of Philosophy.The logical square of Aristotle or square of Apuleius. The logical hexagon of Robert Blanché in Structures intellectuelles. The triangle of Indian logic mentioned by J.M Bochenski.
The Oxford handbook of the history of analytic philosophy (2013) avec Michael Beaney comme Éditeur scientifique
The analytic turn (2007) avec Michael Beaney comme Éditeur scientifique
Explaining the mental (2007) avec Michael Beaney comme Éditeur scientifique
Gottlob Frege (2005) avec Michael Beaney comme Éditeur scientifique
Rémi Brague
Rémi Brague est un philosophe et historien de la philosophie français. Spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive, et connaisseur de la philosophie grecque, il enseigne la philosophie grecque, romaine et arabe à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et à l’université Louis-et-Maximilien de Munich. Wikipédia
Yvon Brès
Yvon Brès, né à Montpellier le 1ᵉʳ août 1927, est un philosophe français, professeur émérite de l’université Paris VII et codirecteur de la Revue philosophique de la France et de l’étranger. Wikipédia
Jacobs Hans-jürgen
Verlag Schöningh
Jean-Baptiste Gourinat
Jean-Baptiste Gourinat, né à Nice le 19 juillet 1964, ancien élève du lycée Thiers et de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, est chercheur au CNRS en histoire de la philosophie ancienne et spécialisé dans l’étude du stoïcisme antique. Wikipédia
Pierre Lescanne
Pierre Lescanne est un chercheur français en logique et informatique théorique. Professeur à l’ENS de Lyon, il est considéré comme un spécialiste de la réécriture et du lambda-calcul. Wikipédia
IS PROFESSOR OF PHILOSOPHY AT THE UNIVERSITY OF SUSSEX. HE HAS WORKED ON PLATO, WITTGENSTEIN, THE PHILOSOPHY OF MIND, THE PHILOSOPHY OF LANGUAGE, ..
PROFESSOR G.A.J. (JOHN) ROGERS
John Rogers is now Professor Emeritus of the History of Philosophy but retains links with Spire as Founder-Editor of the British Journal for the History of Philosophy , which he still edits, through his supervision of graduate students, and his continuing research, primarily in the history of philosophy of the seventeenth century.
Gerhard Vollmer
Gerhard Vollmer est un physicien et philosophe allemand. Il est peut-être mieux connu pour son développement d’une théorie évolutionniste de la connaissance. Wikipédia (anglais)
Le système des six propositions de la langue naturelle groupées en trois couples de contradictoires naturelles
x Couple a
x Les hommes sont blancs.
x versus
x Les hommes ne sont pas blancs.
Couple b Couple c
Tous les hommes sont blancs Certains hommes sont blancs
versus versus
Certains hommes ne sont pas blancs. Aucun homme n’est blanc
Aristote mutila un système de trois couples naturels de contradictoires en l’amputant d’un des trois couples.
Voici ce couple a de propositions naturelles qu’ Aristote omet de considérer dans le chapitre 7 du De interpretatione, mutilant ainsi le système de trois couples naturels de contradictoires :
le couple a
Les hommes sont blancs
versus
Les hommes ne sont pas blancs.
Voici les deux couples de propositions naturelles contradictoires qu’Aristote envisagent exclusivement :
le couple b
Tous les hommes sont blancs
versus
Certains hommes ne sont pas blancs
le couple c
Certains hommes sont blancs
versus
Aucun homme n’est blanc
x
x
x
Le triangle logique, c’est
T w Z
. .
T Z
.
~Z ~T & ~Z ~T
Il représente dans ses côtés les trois faits contraires:
-totalité T,
-quantité zéro Z,
-quantité partielle, ~T & ~Z
Il représente dans ses sommets les trois faits subcontraires:
-exclusion de la quantité partielle T w Z,
-exclusion de la quantité zéro ~Z,
-exclusion de la totalité ~T.
La triade des faits contraires; T, Z, ~T & ~Z.
Représentons-nous une cour de récréation. Un élève peut jouer ou ne pas jouer aux billes. Il est clair que trois situations sont possibles. De trois choses l’une, ou bien T tous les élèves jouent aux billes ou bien Z aucun d’entre eux n’y joue ou bien ~T & ~Z une partie d’entre eux seulement y joue, ce qui exclut et la situation T que nous appelons totalité et la situation Z que nous appelons quantité zéro. La tierce situation est ce que nous appelons quantité partielle et symbolisons congrûment par ~T & ~Z.
Deux faits seront dits contraires, quand d’une part ils sont incompatibles et que d’autre part ils peuvent être exclus l’un et l’autre. C’est évidemment le cas du fait T que nous appelons totalité et du fait Z que nous appelons quantité zéro.
Ils sont clairement incompatibles mais ils peuvent être tous les deux exclus de la réalité, ce qui advient quand nous avons le fait ~T & ~Z que nous appelons quantité partielle et que nous symbolisons congrûment comme la double exclusion et du fait T la totalité et du fait Z la quantité zéro. Si une partie seulement des élèves jouent aux billes dans la cour de récréation, sont clairement exclus le fait T totalité et le fait Z quantité zéro. la
La totalité T c’est-à-dire ici le fait que l’action de jouer aux billes se manifeste dans la totalité des élèves en récréation et la quantité zéro Z c’est-à-dire ici le fait que l’action de jouer aux billes se manifeste dans zéro membre de l’ensemble des élèves sont les deux faits contraires représentés dans le carré logique de la tradition.
Je parle en termes de fait chaque fois que le peux. Je parle de faits contraires T et Z qui sont incompatibles et peuvent être exclus tous les deux de la réalité. L’usage traditionnel est de parler de propositions logiques contraires A et E qui ne peuvent pas toutes les deux vraies mais peuvent être toutes les deux fausses. A est le symbole scolastique de la proposition logique dite universelle affirmative, E est le symbole scolastique de la proposition logique dite universelle négative. A est la première lettre du latin affirmo j’affirme, E est la première lettre du latin nego je nie.
La logique moderne représente A ainsi:
(∀x) h(x) → b(x)
Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc
Cette proposition logique: (∀x) h(x) → b(x)
représente la totalité T.
Elle est la proposition logique dite universelle affirmative car elle attribue la blancheurà la totalité des membres de l’ensemble les hommes.
Cette proposition logique (∀x) h(x) → b(x) est traditionnellement dite universelle pour la quantité et affirmative quant à la qualité.
La symbolisation scolastique traditionnelle la représente par A, première voyelle du latin AFFIRMO. Le fait que A est une lettre de AFFIRMO symbolise le fait que la proposition en question est affirmative quant à la qualité. Le fait que A soit la première lettre dans AFFIRMOindique que la proposition en question est universelle quant à la quantité.
La logique moderne représente E ainsi:
(∀x) h(x) → ~b(x)
Quel que soit x, si x est homme, alors x est non-blanc
Cette proposition logique: (∀x) h(x) → ~b(x)
représente la quantité zéro Z.
Elle est la proposition logique dite universelle négative. Par elle, la blancheur est déniée à la totalité des membres de l’ensemble les hommes ou, pour le dire autrement, attribuée à zéro membre de l’ensemble les hommes.
Cette proposition logique (∀x) h(x) → ~b(x) est traditionnellement dite universelle pour la quantité et négative quant à la qualité.
La symbolisation scholastique traditionnelle la représente par E, première voyelle du latin NEGO. Le fait que E est une lettre de NEGO symbolise le fait que la proposition en question est négative quant à la qualité. Le fait que E soit la première lettre dans NEGO, indique que la proposition en question est universelle quant à la quantité.
La proposition logique
(∃x)h(x) & b(x)
Il existe au moins un x à la fois homme et blanc
représente l’exclusion de la quantité zéro: non-Z.
Elle est la proposition logique dite particulière affirmative car elle attribue la qualité de blanc à au moins un membre de l’ensemble les hommes mais pas à la totalité des membres de cet ensemble.
Cette proposition logique (∃x)h(x) & b(x) est traditionnellement dite particulière pour la quantité et affirmative quant à la qualité.
La symbolisation scholastique traditionnelle la représente par I, deuxième voyelle du latin AFFIRMO.
x
Comme on ne mutile pas impunément un système où tout se tient, Aristote donna des deux couples conservés b et c une interprétation inexacte.
L’effet facheux immédiat de la mutilation est l’identification erronée de deux couples logiques à deux couples naturels.
Le couple b du système naturel
Tous les hommes sont blancs
versus
Certains hommes ne sont pas blancs
est confondu avec le couple de contradictoires logiques :
T versus ~T à savoir
Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc
versus
Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et non-blanc
En effet,
T , c’est
Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc
~T, c’est
Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et non-blanc
La proposition logique Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc appréhende la totalité T directement, appréhende la totalité T en soi et l’oppose simplement à son exclusion à savoir ~T i.e non-T.
Cette exclusion de la totalité : ~T que rejette par définition T est le fait appréhendé par la proposition logique Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et non-blanc. Attirons l’attention du lecteur sur ce au moins un.
La proposition logique Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et non-blanc peut correspondre à deux faits différents:
-la quantité Z appréhendée par une proposition logique Quel que soit x, si x est homme, alors x est non-blanc
-la quantité partielle ~T & ~Z appréhendée par une proposition logique complexe. Il s’agit en effet de la conjonction de la proposition logique Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et non-blanc appréhendant ~T et de la proposition logique Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et blanc appréhendant ~Z.
La quantité partielle ~T & ~Z s’exprime dans la proposition logique complexe:
Il existe d’une part au moins un x, qui est à la fois homme et non-blanc,
il existe d’autre part au moins un x, qui est à la fois homme et blanc
Le couple c du système naturel
Certains hommes sont blancs
versus
Aucun homme n’est blanc
est confondu avec le couple de contradictoires logiques :
~Z versus Z
~Z, c’est
Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et blanc
Z, c’est
Quel que soit x, si x est homme, alors x est non-blanc
x
x
Le couple b du système naturel
Tous les hommes sont blancs
versus
Certains hommes ne sont pas blancs
ne doit absolument pas être confondu avec le couple de contradictoires logiques :
Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc
versus
Il existe au moins un x, qui est à la fois homme et non-blanc
En effet, la proposition logique
Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc
appréhende directement le référent totalité T.
Certes, ce référent totalité T se trouve aussi appréhendé par la proposition naturelle
Tous les hommes sont blancs
du couple de contradictoires naturelles b
Tous les hommes sont blancs versus Certains hommes ne sont pas blancs.
Dans ce couple b du système naturel
Tous les hommes sont blancs
oppose spécifiquement la totalité T à ce que nous appelons quantité partielle ~T & ~Z c’est-à-dire la double exclusion et de la totalité T et de la quantité zéro Z.
La proposition logique
Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc
elle, appréhende directement le référent totalité T sans opposer spécifiquement ce référent totalité T à l’un ou l’autre des deux autres référents possibles quantité zéro Z et quantité partielle ~T & ~Z.
La proposition logique
Quel que soit x, si x est homme, alors x est blanc
appréhende appréhende directement la totalité T en soi sans nulle présupposition. En cela, elle est très différente des propositions naturelles:
Tous les hommes sont blancs Les hommes sont blancs
Parlons donc de la manière indirecte d’appréhender la totalité T dans ces deux propositions naturelles de sens différent, parlons donc des présuppositions différentes qu’elles impliquent.
Tous les hommes sont blancs
présuppose l’exclusion a priori de la quantité zéro, présuppose ~Z. Cela explique pourquoi dans le couple b la totalité T est opposée spécifiquement à la quantité partielle ~T & ~Z appréhendée dans
Certains hommes ne sont pas blancs.
La proposition naturelle
Certains hommes ne sont pas blancs
appréhende bien la quantité partielle ~T & ~Z
Elle exclut évidemment la totalité T qui s’exprime dans
Tous les hommes sont blancs
Mais elle exclut aussi et ce a priori la quantité Z. En effet, elle présuppose l’exclusion a priori de la quantité zéro Z tout comme sa contradictoire au sein du couple b:
Tous les hommes sont blancs.
Insistons ici sur le fait que les contradictoires naturelle constituant un couple de contradictoires naturelles expriment une valeur commune servant à définir ce couple. Ainsi, le couple b, c’est la présupposition que la quantité Z est a priori exclue.
Ainsi, le couple c
Certains hommes sont blancs
versus
Aucun homme n’est blanc
présuppose l’exclusion a priori de la totalité T.
Ainsi, le couple a où figure
Les hommes sont blancs
présuppose l’exclusion a priori de la quantité partielle ~T & ~Z, présuppose T w Z. Cela explique pourquoi dans le couple (a) la totalité T est opposée spécifiquement à la quantité zéro Z, appréhendée dans sa contradictoire au sein du couple (a):
Les hommes ne sont pas blancs.
Un mot sur le symbole T w Z, commode pour symboliser l’exclusion de la quantité partielle:
~T & ~Z
T symbolise la totalité , ~T c’est-à-dire T avec le préfixe ~ de la négation symbolise l’exclusion de la totalité.
Z symbolise la quantité zéro , ~Z c’est-à-dire Z avec le préfixe ~ de la négation symbolise l’exclusion de la quantité zéro.
~T & ~Z symbolise la quantité partielle définie comme la double exclusion et de la totalité et de la quantité zéro.
L’exclusion de la quantité partielle peut donc être symbolisée par~(~T & ~Z) c’est-à-dire (~T & ~Z) avec le préfixe de la négation. Le symbole ~(~T & ~Z) est lourd et peut être avantageusement remplacé par le symbole T w Z.
Le fait T et le fait Z sont clairement incompatibles. Ils le sont a priori, par définition. D’autre part, ils peuvent être tous les deux exclus lorsqu’on a la quantité partielle: ~T & ~Z. On dira que les deux faits sont par définition contraires, entendant par là que d’une part ils sont incompatibles et que d’autre part ils peuvent être tous deux exclus. On ne dira pas qu’a priori ils sont contradictoires comme peuvent l’être par exemple le fait T totalité et le fait ~T
La mutilation aristotélicienne affecta à la fois le système naturel et le système logique sous-jacent. L’hexagone de Robert Blanché rend leur intégrité aux deux systèmes, distincts m,ais liés.
x
x
Quand on étudie le phénomène de la quantification au sein de la proposition, on a à connaître de trois grands référents possibles : totalité T, quantité zéro Z, quantité artielle non-T & non-Z
Ces trois référents sont représentables dans les trois côtés d’un triangle logique.
T w Z
T Z
~Z ~T & ~T ~T
Nous appelons ici totalité T le fait que telle manière d’être par exemple le fait d’être blanc se manifeste dans la totalité des membres d’un ensemble par exemple l’ensemble des hommes.
Nous appelons ici quantité zéro Z le fait que telle manière d’être par exemple le fait d’être blanc ne se manifeste dans aucun membre de l’ensemble en question.
Nous appelons ici quantité partielle non-T & non-Z le fait que telle manière d’être par exemple le fait d’être blanc se manifeste dans une partie seulement des membres de l’ensemble en question. La quantité partielle, la tierce quantité, dûment représentée dans l’hexagone logique de Robert Blanché est avec bonheur symbolisée par la double exclusion et de la totalité T et de la quantité zéro Z.
Par rapport à l’hexagone de Structure intellectuelles (1966), le carré logique traditionnel est clairement déficient. Il représente explicitement les quantités T et Z mais pas la tierce quantité non-T & non-Z i.e la quantité partielle.
X
X
Considérons le système naturel de six propositions groupées en trois couples naturels de contradictoires.
a
Les hommes sont blancs
Versus
Les hommes ne sont pas blancs
b
Tous les hommes sont blancs
Versus
Certains hommes ne sont pas blancs
c
Certains hommes sont blancs
Versus
Aucun homme n’est blanc
Chacun des trois référents possibles : totalité T, quantité zéro Z, quantité partielle non-T & non-Z dont on a à connaître quand on étudie le phénomène de la quantification au sein de la proposition est appréhendable non pas par une seule proposition de la langue naturelle mais par deux propositions différentes de la langue naturelle.
Chacune des trois quantités: totalité T, quantité zéro Z, quantité partielle non-T & non-Z, peut être opposée spécifiquement à chacune des deux autres.
Ainsi, dans le couple de contradictoires a : Les hommes sont blancs versus Les hommes ne sont pas blancs la totalité T est opposée spécifiquement à la quantité zéro Z au moyen de l’universelle naturelle affirmative non-marquéeLes hommes sont blancs tandis que dans le couple b : Tous les hommes sont blancs versus Quelques hommes ne sont pas blancs, la totalité T est opposée spécifiquement à la quantité partielle au moyen de l’universelle naturelle affirmative marquée Tous les hommes sont blancs.
En effet, Les hommes sont blancs contredit Les hommes ne sont pas blancs, proposition naturelle appréhendant la quantité zéro Z tandis que Tous les hommes sont blancs contredit Certains hommes ne sont pas blancs, proposition naturelle appréhendant la quantité partielle, double exclusion et de la totalité T et de la quantité zéro Z.
Les hommes ne sont pas blancs et Tous les hommes sont blancs font connaître le même référent T mais n’ont pas le même sens parce qu’ils ne contredisent pas le même fait.
Ainsi, bis repetita placent, la totalité T est opposée spécifiquement à la quantité zéro Z au moyen de l’universelle naturelle affirmative non-marquéeLes hommes sont blancs dans le couple de contradictoires a : Les hommes sont blancs versus Les hommes ne sont pas blancs tandis qu’elle est opposée spécifiquement à la quantité partielle au moyen de l’universelle naturelle affirmative marquée Tous les hommes sont blancs dans le couple de contradictoires b : Tous les hommes sont blancs versus Quelques hommes ne sont pas blancs .
En effet, Les hommes sont blancs contredit Les hommes ne sont pas blancs, proposition naturelle appréhendant la quantité zéro Z tandis que Tous les hommes sont blancs contredit Certains hommes ne sont pas blancs, proposition naturelle appréhendant la quantité partielle, double exclusion de la totalité T et de la quantité zéro Z.
Très logiquement cette quantité partielle est chez moi symbolisée par non-T & non-Z.
De la même manière, la quantité partielle non-T & non-Z est opposée spécifiquement à la quantité zéro au moyen de la particulière affirmative naturelle Certains hommes sont blancs dans le couple de contradictoires c Certains hommes sont blancs versus Aucun homme n’est blanc mais la même quantité partielle non-T & non-Z est opposée spécifiquement à la totalité au moyen de la particulière négative naturelle Certains hommes ne sont pas blancs dans le couple de contradictoires Tous les hommes sont blancs versus Certains hommes ne sont pas blancs.
Pour faire bonne mesure, parlons de la quantité zéro Z et des deux universelles négatives naturelles différentes l’appréhendant.
Aucun homme n’est blanc , qui contredit Certains hommes sont blancs, oppose ainsi spécifiquement la quantité zéro Z à la quantité partielle non-T & non-Z tandis que la phrase assertive Les hommes ne sont pas blancs, en contredisant Les hommes sont blancs, oppose spécifiquement la quantité Z à la totalité T.
Les deux universelles “affirmatives” différentes de la langue naturelle, à savoir, Les hommes sont blancs et Tous les hommes sont blancs peuvent bien avoir le même référent totalité T, elles n’en ont pas moins des significations différentes dans la mesure où elles ne contredisentpas la même chose.
L’Aristote du De Interpretatione, chapitre 7, texte fondateur entre tous, confond la notion de référent et celle de sens. Il juge que les Les hommes sont blancs fait double emploi avec Tous les hommes sont blancs.
De la même façon, il juge que les Les hommes ne sont pas blancs fait double emploi avec Aucun homme n’est blanc. Dans le chapitre 7 du De Interpretatione ( en grec Peri Hermeneias), il élimine donc de son champ d’observation le couple de propositions contradictoires Les hommes sont blancs versus Les hommes ne sont pas blancs. Et cela produit une cascade d’effets pervers !
These are two major works produced by the German scholarship:
1- Gohlke, P., 1951: Aristoteles, Die Lehrschriften; hrsg., übertragen und in ihrer Entstehung erlaütert von Paul Gohlke. Kategorien und Hermeneutik, Paderborn 1951.
2- Die Hermeneutik des Aristoteles: in der Übersetzung des Ishak Ibn Honain, Auteur: Isidor Pollak, Editeur: Leipzig: in Commission bei F.A Brockaus, 1913, Collection: Abhandlungen für die Kunde des Morgenlandes, 13, 1.
Thanks to Paul Gohlke and Isidor Pollak, the text of die Hermeneutik des Aristoteles second book of the Aristotelian Organon can be at last established. In the light of their works, the problem raised by the indeterminate propositions of De interpretatione chapter 7 is at last solved.
Establishing the text of De interpretatione, chapter 7 brings about a chain reaction. It leads first to the replacement of the square of opposition by the hexagon of Robert Blanché. The logical hexagon represents 6 values, the traditional square of opposition only 4. The hexagon is a more potent figure than the square. The hexagon is something obviously complete, the square something obviously deficient.
The main result of the substitution of the logical hexagon for the traditional square of opposition is this: applied to modal logic, the hexagon shows the existence and importance of the bilateral possible. The notion of bilateral possible conducts to the formula of the strict implication of a fact q by a fact p:
L p ≡ Lq
A fact p strictly implies a fact q, if it is established that the fact p is equivalent to the certainty of the fact q.
The problem of strict implication was introduced in 1916 by one C.I Lewis. The point was to remove the two unpleasant paradoxes of the so called material implication.
In the framework of material implication, a proposition p, if false, implies any other proposition, that is, q as well as not-q.
In the framework of material implication, a proposition q, if true, is implied by any other proposition, that is, by p as well as by not-p.
For those who have in view a cause and effect relationship, between a fact p and a fact q, the paradoxes in question are excruciating !
So L (p ≡ Lq) is a formula of strict implication, to be read:
It is certain that the possible fact p is equivalent to the certainty of the fact q.
It represents the content of the complex sentences of natural language:
If p, then q and If and only if p, then q.
The developped form of L (p ≡ Lq) is
L( p & Lq) w (~p & M~q).
This developed form L( p & Lq) w (~p & M~q)
is to be read
It is one thing or the other,
either p and then Lq, the conditional certainty of q,
or not-p and then M~q, the possibility of not-q.
The developed form of our formula of strict implication manifests the three ingredients of strict implication
– 1 The developed form indicates that the conjunction of p and not-q is impossible and that one has ~M (p & ~q). So is retrieved the content of the so called material implication.
– 2 L( p & Lq) w (~p & M~q) implies the bilateral possible Mp & M~p and so disposes of the first paradox of material implication, the fact that a false proposition implies anything.
– 3 (~p & M~q), the second alternative, disposes of the second paradox, the fact that a true proposition is implied by anything.
En pleine occupation, ma mère, bonne musicienne, excellente Germaniste me rattacha à l’Allemagne. Que si un jour au vu de l’usage que j’ai fait de l’érudition allemande, telle ville universitaire d’outre-Rhin voulait honorer ma mémoire, je demande de la façon la plus expresse qu’au-delà du Rhin mon nom soit exclusivement associé au prénom de Madeleine Marquetoux.
En 1979, je voulus apprendre par coeur les 214 clés du dictionnaire Kangxi. Cela me prit un mois. Je voulus ensuite apprendre par coeur les 858 phonétiques de Léon Wieger. Cela me prit six mois. Je conseille à l’Occidental qui veut se mettre au chinois à quarante ans et imiter ainsi Caton l’Ancien qui se mit au grec à quatre-vingt de faire la même chose. Il peut se dispenser de lire les considérations théoriques qui suivent. Mais il doit apprendre les 214 clés et les 858 phonétiques.
5 déc. 2014 – FR MNC From the standpoint of general linguistics, there are two categories of Chinese characters: a group A comprising the characters wen 文 described as simple and the compound characters zi 字 called logical aggregates 會意, a group B constituted by the compound characters zi 字 called phonetic …
28 nov. 2014 – FR MNC Linguistique générale et écriture chinoise. Classification traditionnelle des caractères chinois en 六 書 et leur classification rationnelle en composés phoniques et non-composés phoniques. x Jean-François Monteil, ancien maître de conférences de linguistique générale à l’Université Michel de …
9 juil. 2016 – FR MNC Ecriture chinoise et point de vue fonctionnel de la linguistique synchronique. A l’Erssab, équipe de recherche en sémantique et syntaxe à Bordeaux. 9 Juil …
20 déc. 2014 – Jean-François Monteil, ancien maître de conférences de linguistique générale à l‘Université Michel de Montaigne de Bordeaux Adresse électronique : Jean-francois.monteil@neuf.frLes deux sites associés : mindnewcontinent https://mindnewcontinent.wordpress.com/ mindnewcontinentfrenchcorner Les …
28 déc. 2014 – Jean-François Monteil, ancien maître de conférences de linguistique générale à l‘Université Michel de Montaigne de Bordeaux Adresse électronique : Jean-francois.monteil@neuf.fr Les deux sites associés : mindnewcontinent https://mindnewcontinent.wordpress.com/ mindnewcontinentfrenchcorner Les …
-The liu shu 六書, the six categories of Chinese characters in the traditional classification
-Classification of characters from the point of view of their function
1 The double articulation
2 Alphabetic writing and Chinese ideographic writing
3 Remarks on the Chinese syllable and the importance of the tone
4 The system described. Léon Wieger S.J’s work
5 A definition of the Chinese character. Training
6 A rational classification from the point of view of synchronic linguistics
7 Equally important and necessary are the group A of the arbitrary primary characters and the group B of the motivated phonetic complexes
Conclusion
Summary of the paper
First part
The liu shu 六書,the six catégories of Chinese characters in the traditional classification.
This work evokes the ideographic nature of the Chinese writing. The letters of the alphabetic writing represent minimal sounds that are very few. The 26 letters of the Latin alphabet are sufficient to note the consonants and vowels of French. The basic graphems of the Chinese writing, called zi-4字visually represent linguistic units similar to our words, more exactly similar to what linguists call morphemes. There are therefore several thousands of them.
Tradition distinguishes six categories of characters. The four first ones are divided into simple wen and compound zi and so defined after their form .
I Pictograms and symbols are the characters called wen文 and deemed to be simple
The wen文pictogram
象形
A pictogram is thought to represent a concrete object
口
Mouth
日
Sun
月
Moon
木
Tree
女
Woman
山
Mountain
The wen 文symbol
指事
A symbol represents an idea, something abstract
一
One
二
Two
上
Up
下
Down
II Logical aggregates and phonetic complexes are the characters deemed to be complex. They are called 字zi-4 when opposed to the characters wen文 deemed to be simple
One distinguishes two sorts of compound characters : the phonetic complexes and the logical aggregates. The phonetic complexes are by far the most numerous not only among the compound characters but also among the Chinese characters in generally
The phonetic complex is composed of two more simple characters. One, the phonetic, is deemed to represent the sound. The other, the signific, generally called key, has for function to orient the mind toward the meaning associated with the sound indicated by the phonetic.
Below, two instances of characters used to engender phonetic complexes when they are associated with a character functionning as signific, as semantic key.
First example
羊
sheep
123.0
羊
yáng
mouton
85.6
洋
yáng x
ocean, mer; étranger; occidental
86.6
烊
yáng yàng
fondre(un métal)
142.6
蛘
yáng yăng
un charançon dans le riz
f9.6
佯
yáng
faux, trompeur
In the the compound character
洋, the right part is 羊 yang Sheep functioning as phonetic and the left part is 氵a three strokes form signifying water functioning as signific
The logical aggregate is a compound character composed like the phonetic complex of several more simple characters but in which none of those functions as phonetic or signific. All contribute to the meaning, none indicates the pronunciation.
Example :
明
The character means light and it is pronounced ming-2
The first element
日 Sun ri-4 represents the luminary of the day
The second element
月 Moon yue-4 represents the luminary of the night.
In
明 Light ming-2
none of the two elements indicates the pronunciation ming-2 having nothing to do with ri-4 or yue-4.